De négociations en négociations, la crise grecque nous tient en haleine depuis de nombreuses semaines. Pourtant hier soir le parlement grec a validé l'accord que M. Tsipras aurait présenté aux partenaires européens et autres FMI. Accord 100% en faveur de l'industrie financière transnationale. Pourtant le peuple avait voulu croire en M Tsipras. Son initiative pour la tenue d'un référendum a créé de l'espoir au-delà des frontières grecques. On a voulu y croire. Mais non M. Tsipras se rend et il a fait se rendre avec lui toutes les petites gens qui ont lié leur sort à sa capacité de négociateur. A sa capacité de tenir ses promesses électorales. Mais M. Tsipras n'est pas la bonne personne. Nous l'avions déjà supposé à la lecture de son programme de fin juin. Aucune surprise donc. Portant le malaise grandit toujours plus dans le cœur des peuples. Et pas que des petits retraités. Les politiciens de tout bord semblent briller par leur impuissance. Le rôle tenu par la gauche malmenée aujourd'hui en Grèce mais hier en France et avant-hier ailleurs montre bien que la pseudo division droite-gauche a fait long feu et qu'aujourd'hui la réalité est ailleurs. Au-delà de la scène
Nous apprenions hier (4 août) que le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, était en tournée pour annoncer une réforme majeure des retraites que son état est incapable d'honorer et doit renégocier avec les intéressés : « Les promesses de retraites ne pourront être tenues ». Christie est un politique courageux ; en réalité de nombreux autres états sont concernés par cette crise des retraites qui menace la cohésion sociale et l'économie de l'ensemble des Etats-Unis