« Quand le sage montre la lune, le crétin regarde le doigt ». Encore une fois cet adage se vérifie, le doigt en question étant Madame YELLEN, le « cerveau » en chef de la FED. Tout le monde ne parle que d’elle depuis des mois ainsi que de ses frères jumeaux, Monsieur Draghi pour la BCE, Monsieur Kuroda au Japon et Monsieur Zhou XIAOCHUAN pour la Chine. Cette belle brochette d’incompétents notoires dominent le monde et disent à tous, les banquiers, gérants, stratégistes, économistes de la planète ce qu’il faut penser, faire et dire. Vous pensiez que ces gens-là s’occupaient de l’économie mondiale… Que nenni !!! Du chômage, de la croissance, de vos revenus, de votre pouvoir d’achat ? Pas du tout !!! Ils s’en contre f… Ils voient beaucoup plus loin que ça, leur salaire dans la banque ou le grand fond d’investissement qu’ils intègreront après avoir mis l’économie mondiale par terre, juste renvoi d’ascenseur après des années passées à gonfler les primes perçues par leurs futurs employeurs.
L'économie nord-atlantique a du mal à surmonter ses multiples crises financières. De nombreuses pertes de revenus sont encore à prévoir. Nous avons d'abord eu la crise financière de 2007. Puis la crise financière de 2008. Ensuite, le ralentissement économique de 2008-2009. Enfin, à la mi-2009, cette crise a pris le nom de « Grande Récession ». Lorsqu'à la fin 2009, le cycle économique a pris une trajectoire ascendante, le monde a poussé un soupir de soulagement collectif. Nous n'aurions pas, pensions-nous, à passer à la prochaine étiquette qui contiendrait inévitablement la tant redoutée lettre D.
Revue à la baisse, la prévision de croissance pour l'année en cours devrait évoluer entre € 0,1 % et + 0,1 % du PIB selon le ministre de l'économie, Pierre Moscovici. Il est aisé de constater que ces neries se perpétuent en fait tous les ans depuis belle lurette, chaque gouvernement basant son budget sur des rêves
Quarante ans après son rapport au Club de Rome, Dennis Meadows réaffirme les limites à l'expansion économique. Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ? D'abord, le titre n'était pas bon. La vraie question n'est pas en réalité les limites à la croissance, mais la dynamique de la croissance. Car tout scientifique comprend qu'il y a des limites physiques à la croissance de la population, de la consommation énergétique, du PIB, etc. Les questions intéressantes sont plutôt de savoir ce qui cause cette croissance et quelles seront les conséquences de sa rencontre avec les limites physiques du système. Pourtant, l'idée commune est, aujourd'hui encore, qu'il n'y a pas de limites. Et lorsque vous démontrez qu'il y en a, on vous répond généralement que ce n'est pas grave parce que l'on s'approchera de cette limite de manière ordonnée et tranquille pour s'arrêter en douceur grce aux lois du marché. Ce que nous démontrions en 1972, et qui reste valable quarante ans plus tard, est que cela n'est pas possible : le franchissement des limites physiques du système conduit à un effondrement. Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d'une limite, celle de l'endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement.
Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972. Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s'effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l'environnement. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster», autrement dit, tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre. Ce désastre, comme le résume le physicien australien Graham Turner, qui a succédé à Dennis Meadows comme rédacteur coordonnateur, découlera du fait que, si l'humanité continue à consommer plus que la nature ne peut produire, un effondrement économique se traduisant pas une baisse massive de la population se produira aux alentours de 2030.